Kanako Ogawa

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Kanako naquit au Japon, un 9 août. Quelle ville ? Rien de plus banal : à Tokyo. Près de Shibuya. Kanako grandit là-bas, dans une enfance des plus normales. Ou presque… Car elle n’était pas une enfant normal. Mais ça, on verra plus tard…

Pour commencer, son père avait toujours voulu avoir un fils. Il n’aimait pas tellement les filles. Enfin si, quand c’était petit, c’était mignon. Mais quand ça grandissait, ça devenait très nunuche et inutile. Mr.Ogawa était assez misogyne là-dessus. D’ailleurs, il ne s’était pas marié par amour. Non, ses parents l’avaient obligé à épouser Lana Izumi. Pour lui, ce n’était qu’une femme quelconque. De toute façon, il n’avait jamais vraiment trouvé l’amour. Pour lui, il n’y avait que l’argent et le pouvoir. Car Jin Ogawa n’était pas n’importe quel japonais. Il descendait de la grande dynastie des Yamamoto, qui avaient longtemps régné à l’époque féodale du Japon. Il était donc quelqu’un d’important. Et il avait toujours respecté les traditions et les cultures de ses ancêtres, et faisait tout pour qu’elles soient intégrées au sein de sa famille. C’était pour cela qu’il voulait des fils, pour conserver l’esprit « chevalier » des nobles d’antan. Ou plutôt des "Samouraï" ; c'était ainsi qu'on les appelaient. Malheureusement pour lui, pendant une période, sa femme ne put avoir d’enfants, car elle eut un problème au niveau des ovaires. Et elle dut faire une opération, qui réussit avec succès, puisqu’elle tomba directement enceinte. Cela avait rendu Mr.Ogawa fou de joie. La tradition allait enfin être respectée, grâce à ce nouveau bonhomme. Seulement, son épouse lui avait caché qu’elle était enceinte d’une fille. Et le jour de l’accouchement, lorsqu’il apprit le sexe de son enfant, il en fut très déçu, et laissa Lana choisir elle-même son nom. Celle-ci décida de l’appeler Kanako, comme sa grand-mère.

Une fois qu’elle rentra de l’hôpital, son mari rentra dans une colère noire, et la battit.

- Qu’as-tu fait, femme??? J’ai demandé un fils!!! Et toi, tu mets au monde une fille!!! Hurla t-il

- Ce n’est pas ma faute! Je ne peux pas choisir… Ce n’est pas moi qui a créé l’enfant… dit-elle d’une voix faible.

- Tais-toi !!! C’est parce que tes gènes sont mauvais!!!!

Et il recommença à la battre, jusqu’à ce qu’elle en fut assommée, dans un bain de sang…

- Puisqu’il en est ainsi… Cette fille, j’en ferai coûte que coûte un HOMME! Décida t-il.

Il appela tout de même les ambulances pour sa femme. Et dès sa fille grandit, il lui amena un grand maître qui serait capable de tout lui enseigné : les arts-martiaux, le karaté, l’écriture japonaise, mais aussi la sagesse... Il la traitait vraiment comme un garçon. Même au niveau des vêtements, il s’arrangeait à ce que ses habilleuses ne la rendent jamais féminine. La petite Kanako n’avait jamais le droit d’aller jouer avec les enfants de son quartier. Elle devait toujours rester à la maison pour s’entraîner. Son éducation fut donc menée à la baguette ! Et ce n’était pas qu’un jeu de mot, car dès qu’elle faisait un pas de travers ou désobéissait, son père la frappait dans le dos avec un bâton. Et pour dire, il trouvait toujours un prétexte pour le faire… C’était à cause de ce genre de traitement que Kana’ devenait une fille sauvage et arrogante. Et qu’elle avait surtout du mal à se faire des amis à l’école.

Un jour, sa mère tomba enceinte encore une fois. Et cette fois-ci, ce fut bel et bien un garçon. Cela comblait Mr.Ogawa de joie. Il allait enfin avoir sa lignée de fils, comme il l’avait tant souhaité. Car bien sûr, il ne considérait aucunement sa fille comme une femme… Cependant, cette dernière voyait bien que la naissance de son petit frère, Kyo, affectait sur le comportement de son père. Celui-ci se faisait plus doux avec lui, et plus humain. Peut être parce qu’il était encore un bébé, après tout ? Quoiqu’il en soit, cela la rendait jalouse…

Mais quelques années après la naissance de Kyo, Jin eut un accident. Il était le président d’une entreprise de portable. Il rentrait ce jour-là de son travail de très mauvaise humeur, et il avait bien l’intention de la passer sur sa famille. A cause de son concurrent Chiro Kitano, qui insistait fortement pour lui racheter son entreprise pour une bouchée de pain. Comme sa réponse fut catégorique, il décida de l’éliminer. Il envoya un de ses sbires se faire passer pour le chauffeur de Mr.Ogawa, et de le tuer en route. Alors qu’il conduisait, le faux chauffeur sauta tout d’un coup de la voiture, et celle-ci alla directement rentrer dans un camion. Il eut une explosion, et les deux véhicules volèrent en éclat. L’ambulance arriva, mais il était trop tard. Jin Ogawa était mort. Sa femme en fut folle de chagrin. Il était son mari quand même, même s’il la traitait mal… Surtout que peu après son décès, l’entreprise familiale fit faillite. Et ils eurent par la suite beaucoup de dettes. Ce qui accabla d’avantage Lana de tristesse.

Toutefois, en ce même jour précis, il arriva quelque chose d’étrange et à la fois fabuleux à sa fille. A l’époque, elle approchait de son dixième anniversaire. Kanako jouait tranquillement dans des escaliers. Elle avait profité de l’absence de son père pour s’évader un peu. Elle savait ce qui l’attendait à la maison quand il allait l’apprendre… Mais elle s’en fichait pour le moment. Quand tout d’un coup, la petite fille sentit une drôle d’énergie dans son corps. Et elle se retrouva soudainement entrain de flotter, à quelques mètres du sol.

- Oh ! Je vole ? Héhéhé ! Comme c’est rigolo ! s’écria t-elle.

Elle se sentait libre et légère, comme un oiseau. Une sensation très agréable ! En fin de compte, la petite asiatique avait hâte de montrer cela à son père. Il allait avoir un Samouraï qui vole ! Et c’était bien utile pour surprendre les adversaires… Il allait enfin être fier d’elle ! Mais quand elle rentra chez elle, la japonaise ne s’attendait pas au mélodrame qui s’était passé. Sa mère pleurait, et lui raconta tout. Bizarrement, elle ne ressentit rien, quand elle apprit le décès de son père. Mise à part une sensation étrange : c’était comme si durant toute sa vie, il y avait un poids sur ses épaules qui la déséquilibrait. Et là tout d’un coup, ce poids s’envolait. Un oiseau s’était libéré de sa cage…

Surtout qu’après, à cause des dettes, leur vie fut très serrée. Kanako continua les cours d’art martiaux, avec son jeune maître Yuki Kazuma, car malgré tout, elle était l’espoir de la famille. Et sa mère tenait à ce que les désirs de son mari se réalisent. Son petit frère aussi commença à prendre des cours. Après tout, en cette période, il avait tout juste cinq ans...

Seulement, ensuite arriva des moments difficiles. La relation entre Kana’ et Lana se termina mal. Elles se disputaient sans cesse, les déchirements étaient devenus un menu quotidien, et un fossé se creusa. Mrs.Ogawa, sentant qu’elle était au bord de la crise des nerfs, vendit la maison, prit son fils et alla s’installer ailleurs, dans une île inconnue. Et Kanako alla vivre chez Yuki Kazuma. C’est ainsi que la famille se déchira complètement, et que le fossé s’approfondit. Mais le plus dur pour la jeune fille, ce fut ce que lui dit sa mère, avant son départ : « Tous ce qui est arrivé est ta faute, Kanako ! Tu n’aurais jamais du naître ! Je regrette vraiment d’avoir mis au monde un monstre destructeur... ». Ces paroles la blessèrent au plus profond de son âme. Et sans savoir pourquoi, ce fut à cet instant qu’elle lui révéla qu’elle avait des pouvoirs magique. Lana fut déçu que sa fille ne lui ait pas dit avant, et lui en voulait. De toute façon, il était trop tard, puisqu’elle partit avec son enfant préféré.

Quand ce moment tragique arriva, la petite asiatique avait presque treize ans. En même temps, elle n’était pas tellement seule, puisqu’elle habitait avec Yuki. La japonaise avait eu une relation très particulière avec son maître. Ils n’avaient que dix ans de différence. La première fois qu’il lui enseigna les art-martiaux, elle n’avait que quatre ans, et lui quatorze ans. Mais il était excellent. Et il était le seul à pouvoir la comprendre. Toutefois, en vivant ensemble sous le même toit, la relation se fit plus profonde entre eux. Les blessures de la japonaise se cicatrisaient. Ce fut bien plus qu’une amitié… Car ils éprouvaient des sentiments l’un pour l’autre… Et le jeune Kazuma tomba amoureux le premier.

Il fallait savoir qu’à cause de Mr.Ogawa, Kanako s’habillait véritablement comme un garçon manqué. Seulement, au décès de ce dernier, ses vêtements se firent de plus en plus semble.

Or, un jour, sa cousine Mina vint la voir, tandis que la jeune fille s’entraînait toute seule au dojo. Cette dernière, en la voyant, était éblouie par tant de grâce et de beauté. Mina portait ce jour-là une très beau kimono de couleur crème, qui lui allait à ravir. Elle était aussi maquillée, ce qui mettait en valeur ses yeux clairs, presque verts. La voir ainsi, rendit jalouse notre demoiselle, qui se sentait tâche à côté d’elle. Elle parcourra son corps du regard. Oh non ! Cette fille était même mieux foutue qu’elle ! Des jambes longues et minces, mais pas trop quand même, juste ce qu’il fallait ! Une taille superbe, et une forte poitrine… Et elle, elle n’avait que deux piqûres de moustiques…

En tout cas, ce fut à partir de ce jour-là, que la jeune japonaise eut envie d’être plus féminine. Ce qui mit plus de couleurs à sa vie…Et c’était d’ailleurs ce qui avait rendu son maître sous le charme…



Cependant, Kanako apprit toute seule à maîtriser son pouvoir. Bon, elle était tout juste capable de voler, et d’envoyer valser quelqu’un à l’autre bout de la pièce. Donc ce n’était pas quelque chose de grandiose. C’était pour cela que Yuki l’avait inscrite à une école spéciale de magie sur une île, en étant tombé une fois par hasard sur une brochure publicitaire… Au début, elle avait peur que ça soit l’île où était sa mère se trouvait. Et la jeune fille n’avait pas très envie de la revoir… Mais après s’être rassurée que ce n’était pas la même île, elle finit par accepter. Surtout qu’elle avait découvert un nouveau pouvoir ; elle pouvait lire dans les pensées des gens. Et ce pouvoir-là, elle arrivait à le maîtriser mieux et plus rapidement que l’autre… Enfin bref, elle y alla à cette école. Mais seulement après avoir eu ses seize ans, et même à l’approche de son dix-septième anniversaire…

En tout cas, ces expériences dans sa vie, et vivre aux côté de Kazuma, lui permit d’apprendre à s’ouvrir aux autres, et de profiter de la vie comme elle le pouvait. L’asiatique devint une fille souriante. Mais derrière ces sourires, se cachait une grande tristesse.

Et, il ne fallait pas oublier derrière ses apparences de fillettes fragiles, il y avait une grande force…

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Expliquez nous le caractère de votre personnage, en faisant des
phrases. Dites nous comment la découverte de ces pouvoirs à pu avoir un
impact sur son comportement. Vous pouvez aussi nous dire comment il ce
comporte en société, et ces qualités et défauts. Cette partie est très
importante ne la baclez pas.

Son caractère ? Justement, on y arrive. Que dire de notre japonaise ? Comme tout le monde, elle a évidemment des qualités et des défauts. Commençons d'abord par ses qualités. La jeune asiatique est avant tout une fille très folle et assez dynamique. Plutôt de nature extraverti, c'est quand même une grande bavarde... Du moins, il faut bien la connaître pour la trouver intéressante. Elle a un peu de timidité, mais qui n'est pas pour autant maladive. Car elle ose aller vers les autres, et là-dessus, elle est plus confiante. Kana est plutôt assez sérieuse, et intelligente. Elle aime travailler. Ou plutôt, elle aime ses études. Eh oui, ça ne rigole pas... Elle une fille assez curieuse, s'intéresse à plein de choses. La jeune fille est courageuse, et va jusqu'au bout quand elle le veut. Sa plus belle des qualités est le fait qu'elle soit très loyale envers ses amis. Elle n'hésite pas à les aides au moment opportun. Enfin, elle est avant tout, quelqu'un de gentil, et quand même souriante. Et c'est peut être le problème dans ce monde de méchant... Mais la brune ne se laisse pas pour autant marcher sur les pieds !
Passons maintenant à ses défauts. Gentille, mais pas bête ! La demoiselle ne se laisse pas faire. Derrière cette barrière de glace solide, se cache un fort caractère qui peut la briser n'importe quand. Un volcan qui est à tout moment prêt à exploser ! Alors, attention à ne pas l'énerver ! Car elle a tout de même du répondant. Elle ne se laisse certainement pas intimider. Entre un cochon et un âne... L'asiatique est malheureusement très têtu. Quand elle a un but, elle s'obstine toujours pour y arriver... Ce qui ne lui apporte pas toujours de bonne augure... Elle n' aime pas les messes-basses et l' hypocrisie. C' est pour ça que la jeune japonaise est très directe avec les gens. Elle n' hésite pas à dire ce qu'elle pense, même si la vérité blesse... Elle peut être tout à fait insolente, et bien condescendante. Cela lui arrive de l'être avec ses professeurs.Orgueilleuse, arrogante, elle a une grande confiance en elle. Kanako est aussi lunatique, changeant assez constamment d'humeur.Et elle est avant tout très envieuse. Surtout avec sa cousine. Elle l'aime, mais aussi, elle ne peut pas s'empêcher d'être jalouse d'elle. C'était bien ça le problème...
Bref, avec elle, il la fallait la prendre telle qu'elle était, et savoir comment l'apprécier.

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Décrivez nous le physique de votre personnage en faisant des phrases,
ne vous arrêtez pas au visage décrivez nous aussi les autres parties de
son corps, ainsi que son look vestimentaire. Tout cela, en 4 lignes
minimum.